La dernière semaine a marqué un tournant avec la Semaine du financement climatique à la FAO à Rome : plus de 1 300 milliards USD de financements sont désormais mobilisés, visant la transformation durable de l’agriculture en Afrique de l’Ouest. L’ambition : accélérer l’adaptation face au changement climatique, restaurer les terres dégradées et soutenir des millions de ruraux.
Contexte de l’actualité : qui, quoi, où, quand, pourquoi
Du 7 au 13 septembre 2025, la FAO a accueilli le Forum du Comité permanent sur le financement du climat (CCNUCC), avec en point d’orgue le lancement du Programme intégré sur les systèmes alimentaires (budget : 282 M USD, 32 pays, dont le Mali). Objectif ? Accélérer la résilience alimentaire et promouvoir une agriculture moins émissive et plus durable, alors que la COP30 se prépare avec un objectif de 1 300 Mds USD/an de financements à mobiliser d’ici 2030.

Ce qu’il faut retenir
- Initiative mondiale pilotée par la FAO et le FIDA : 282 M USD pour des systèmes agroalimentaires durables dans 32 pays.
- Objectif global COP30 : mobiliser 1 300 Mds USD/an pour l’action climatique d’ici 2030.
- 870 000 ha de terres à restaurer, 174 Mt CO2 évitées grâce à ces investissements agri-climat.
- « Pour surmonter la crise climatique, les systèmes agroalimentaires doivent évoluer plus rapidement vers l’efficacité, l’inclusion, la résilience et la durabilité. » (Qu Dongyu, Directeur général FAO)
- Focus sur l’intégration des petits agriculteurs : porter le financement jusqu’aux producteurs locaux pour plus d’impact sur la sécurité alimentaire.
Pourquoi c’est important pour le Mali
Le Mali, à la croisée de la dégradation des terres et de l’accélération climatique, est l’un des bénéficiaires directs de ce programme : il pourra financer des pratiques agricoles résilientes, restaurer des hectares dégradés, et sortir des millions de ruraux de la précarité grâce à de nouveaux modèles économiques verts. Cette dynamique mondiale est une opportunité à saisir pour renforcer la souveraineté alimentaire malienne et la sécurité hydrique.
Lecture stratégique
Tendance à surveiller : la « finance verte » s’impose comme levier stratégique, avec des normes plus exigeantes pour garantir l’efficacité des investissements et leur réel impact local. L’intégration des filières agricoles africaines aux circuits mondiaux bas-carbone est une clé pour pérenniser ces ambitions.
Pour aller plus loin
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