Du 10 au 21 novembre, Belém (Amazonie) accueille la COP30, sommet clé pour l’avenir du climat et du développement durable. Dix ans après l’Accord de Paris, la communauté internationale scrute les engagements alors que 2024 fut l’année la plus chaude jamais mesurée : +1,52 °C. Les émissions mondiales atteignent des niveaux record, la capacité d’absorption des écosystèmes s’effondre. Les discussions sur le financement et la déforestation sont centrales pour l’Afrique et le Mali.
Contexte de l’actualité : qui, quoi, où, quand, pourquoi
• COP30 à Belém du 10 au 21 novembre, rassemblant États, société civile, experts, entreprises.
• Projections alarmantes : le réchauffement pourrait atteindre +3 °C d’ici 2100 si les politiques ne sont pas renforcées.
• Le Brésil propose le fonds « Tropical Forest Forever Fund » pour stopper la déforestation, structure critiquée par des ONG.
• Mobilisation historique d’organisations autochtones, féministes et écologistes pour une justice climatique réelle.
• Les conflits armés et la militarisation, ainsi que le poids de l’industrie fossile, freinent les progrès.
Ce qu’il faut retenir
- 2024 : année la plus chaude jamais enregistrée, seuil de +1,5 °C franchi pour la première fois.
- Objectifs de réduction des émissions jugés insuffisants : les plans actuels ne permettraient qu’une diminution de 10 % d’ici 2035.
- 1300 milliards de dollars/an promis aux pays du Sud pour l’action climat, mais beaucoup restent à concrétiser.
- Un ultra-riche émet plus de CO₂ en une journée que 50 % des pauvres sur une année (Oxfam, oct. 2025).
Pourquoi c’est important pour le Mali
Les décisions de la COP30 conditionnent le financement, la préservation des forêts et le soutien à l’adaptation du Mali face au dérèglement climatique. Un engagement fort est vital pour garantir l’accès aux ressources, renforcer la résilience des populations, et influencer les politiques de lutte contre la déforestation et les extrêmes climatiques dans toute l’Afrique de l’Ouest.
Lecture stratégique
L’enjeu sera la capacité de la COP30 à dépasser les logiques marchandes, intégrer les demandes des sociétés civiles et forger des mécanismes financiers transparents. La mobilisation des peuples autochtones et des acteurs africains est déterminante pour pousser une justice climatique authentique et une transition « juste » qui profite au Mali, au Sahel et à l’ensemble du continent.
Pour aller plus loin
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