La semaine écoulée a été marquée par des avancées majeures sur la scène climatique mondiale et régionale, avec des conséquences directes pour le Mali et l’Afrique de l’Ouest. Entre la mobilisation internationale pour l’adaptation climatique et les financements d’urgence pour la résilience face aux catastrophes, la région reste au cœur des préoccupations environnementales mondiales. Retour sur les faits marquants et leur impact stratégique pour le Mali.
Contexte de l’actualité : qui, quoi, où, quand, pourquoi
Le 16 juin 2025, la 62e session des organes subsidiaires de l’ONU Climat s’est ouverte à Bonn, posant les jalons de la prochaine COP 30 prévue au Brésil. Dans le même temps, la Banque mondiale a annoncé un financement additionnel de 50 millions de dollars pour le Mali, destiné à renforcer la résilience après les inondations majeures de 2024. Ces initiatives s’inscrivent dans un contexte d’augmentation des catastrophes climatiques, de pressions sur les ressources en eau et de nécessité d’accélérer la transition vers une économie plus résiliente et durable
Ce qu’il faut retenir
- Ouverture de la session climat de l’ONU à Bonn, étape-clé vers la COP 30, avec cinq priorités : adaptation, financement, transition juste, atténuation et mise en œuvre concrète des engagements
- La Banque mondiale accorde 50 millions USD au Mali pour la reconstruction post-inondations et le renforcement des infrastructures résilientes à Bamako, après que plus de 370 000 personnes ont été affectées et 95 décès enregistrés en 2024
- « Les progrès réalisés aujourd’hui auront une incidence très concrète sur des milliards de vies », a souligné Simon Stiell, secrétaire exécutif de l’ONU Climat
- Le Sahel et l’Afrique de l’Ouest sont identifiés comme zones prioritaires pour l’adaptation et la mobilisation de financements climatiques internationaux
Pourquoi c’est important pour le Mali
Le Mali, déjà fortement touché par les inondations et la variabilité climatique, bénéficie directement de ces dynamiques internationales. Le soutien financier de la Banque mondiale permettra de reconstruire des infrastructures essentielles et de renforcer la résilience urbaine, notamment à Bamako. Par ailleurs, l’inscription du Mali dans les priorités des négociations climatiques internationales ouvre des perspectives pour obtenir davantage de financements et d’appuis techniques, indispensables pour faire face à la sécheresse, à la dégradation des terres et à la gestion de l’eau
Lecture stratégique
La convergence des agendas internationaux sur l’adaptation et la résilience place l’Afrique de l’Ouest, et le Mali en particulier, au centre des discussions sur la finance climat. La multiplication des événements extrêmes impose une accélération de la transition vers des modèles de développement sobres en carbone et résilients. La capacité du Mali à capter ces financements et à mettre en œuvre des politiques intégrées sera déterminante pour sa sécurité alimentaire, la stabilité sociale et la préservation de ses ressources naturelles
Pour rester informé et agir face aux défis climatiques, contactez-nous à contact@abcomali.com. Engageons-nous ensemble pour un avenir plus résilient au Mali et en Afrique de l’Ouest !