À l’occasion de la Journée internationale de prévention des catastrophes (14 octobre 2025), le gouvernement du Mali annonce un nouveau cap national : désormais, il privilégie les financements pour la #résilience plutôt que la gestion des crises successives. Une démarche qui place la prévention et l’anticipation au cœur de la politique climatique du pays.
Contexte de l’actualité : qui, quoi, où, quand, pourquoi
Cette annonce intervient dans un contexte où le Mali, à l’instar de ses voisins sahéliens, doit faire face à des épisodes climatiques extrêmes de plus en plus fréquents : sécheresse, inondations, dégradation accélérée des terres, vulnérabilité rurale. Le gouvernement, avec le soutien des partenaires internationaux, des bailleurs et des collectivités, réoriente les investissements publics et privés vers des programmes de prévention (renforcement des infrastructures, alertes précoces, capacitation communautaire, formation).

Ce qu’il faut retenir
- Le Mali priorise le financement de la #résilience pour prévenir et limiter les catastrophes climatiques (“Financer la résilience, pas les catastrophes”)
- Mobilisation nationale et engagement des collectivités dans la gestion proactive des risques
- Objectif : mieux protéger les populations, sécuriser les moyens d’existence ruraux, et réduire les pertes économiques à long terme
- “La prévention est la clé : investir en amont, c’est garantir un avenir durable pour le Mali et ses habitants.”
Pourquoi c’est important pour le Mali
Ce virage stratégique, salué par les experts et la société civile, permet au pays de sortir du cycle des urgences. Les impacts attendus sont : diminution des dégâts humains et matériels, résilience accrue des villages face aux chocs, et optimisation de l’utilisation des ressources publiques. Le Mali se positionne ainsi comme modèle régional dans la lutte contre les aléas climatiques et l’instauration de systèmes d’alerte et d’intervention efficaces.
Lecture stratégique
Cette orientation rejoint les politiques des principales institutions internationales (ONU, Banque mondiale…) et s’inscrit dans une tendance mondiale où l’adaptation devient aussi essentielle que l’atténuation. Pour les acteurs locaux, la réussite passera par l’implication directe des communautés et le déploiement d’outils innovants, à suivre sur #EcoZoom.
Pour aller plus loin
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